L'automne

L’automne QIU, de situe entre le 5 aout et le 4 novembre.

« Les 3 mois d’automne évoque un palier. Le souffle du ciel s’avive et celui de la terre s’éclaircit. Comme les poules on se lève et on se couche tôt. On se veut d’humeur sédentaire pour pallier les rigueur de l’automne. On rassemble ses esprits pour apaiser le souffle de l’automne. On s’abstient d’avoir des pensées aberrantes pour que le souffle du poumon reste pur. » Nei Jing Su Wen

Cette saison est associé à l’élément Métal. L’organe correspondant est le Poumon et l’entraille le Gros intestin.

Les mouvements du Qi sont ici l’intériorisation, la disparition du jour, du soleil, du yang au profit de la progression de la nuit, du yin.

Cette saison symbolise à la fois « la surabondance et l’équilibre », la paix et la tranquillité. On récolte les énergies sans les laisser se perdre à l’extérieur par trop d’agitation et de surmenage. L’automne est pour l’Homme le moment de revenir sur soi, vers soi ; à l’image de la sève des arbres qui progresse en profondeur vers les racines.

On se trouve dans une période de recentrage et de transition qui nous prépare à l’hiver. Tout retourne à la terre.

Il s’agit d’une part de profiter de l’énergie du moment : respirer, faire le point, se recentrer Et d’autre part freiner la descente de l’energie en prenant de nouvelles habitudes afin de cultiver le bonheur en soi.

On se couche tôt pour favoriser le retour du yin, mais on se lève tôt pour bénéficier de l’élan du yang.

On recherche la paix et la tranquillité pour rassembler les énergies et pacifier celles de l’été.
On évite de s’exposer au vent, ce qui blesse le foie faible en cette saison.

On stimule la respiration.

On évite d’exposer son corps à la fraicheur, en particulier le dos, le cou et les lombes. Cela pourrait provoquer indirectement des diarrhées au cours de l’hiver.

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On évite les aliments crus et froids (crudité et poissons) qui risquent de provoquer des torticolis, migraines, douleurs oculaires, vertiges, atteintes tendino-musculaires.

On diminue la saveur piquante (poivre, moutarde, piment, ail, alcool, vinaigrette, épices, gingembre)

On diminue amer ( thé, café, olives noires, salades, houblon)
On augmente la saveur acide afin de nourrir et protéger le foie (poireaux, prunes, petit pois, poulet, tomates, quinoa).

On consomme d’avantage de légumineuses, de moules, d’huitres, de noix, de raisin pour renforcer l’énergie des reins.

Sur le plan physiologique, le climat doux et humide de l’été indien peut être la cause de douleurs articulaires, ou de sensation de gonflement. La diminution naturelle et progressive de l’énergie peut se manifeste également par une diminution des défenses du systèmes immunitaires. Les maladies virales liées au refroidissement font leur apparition. On peut observer des troubles respiratoires entrainant des troubles du sommeil, et des faiblesses du système poumon/ gros intestin se manifestant au niveau de la peau.

Sur le plan psychique et émotionnel, la diminution naturel de l’énergie, de l’ensolleillement, le repli de la nature s’exprime également à travers notre sphère émotionnelle par la déprime, ma tristesse, la mélancolie, le repli sur soi, la fatigue. Afin d’éviter de subir ce déclin de l’énergie, il est important de maintenir un certain lâcher-prise et de se nourrir de l’instant présent, sans se laisser polluer ni par le passé, ni par l’avenir.

Il nous faut apprendre à nous faire confiance en développant notre intuitions et nos sensations pour que nos besoins et attirances soient justes et nous correspondent sainement.